MARC DORCEL partage le constat et l’urgence formulés par le Président
au sujet de la protection des mineurs face à la pornographie sauvage.
Paris 26 novembre 2017 – Aussi paradoxal que cela puisse paraître, MARC DORCEL alerte les pouvoirs publics et les institutions depuis plusieurs années car l’entreprise est très soucieuse du libre accès des contenus pornographiques aux plus jeunes. A ce titre, elle se félicite de la prise de position claire du Président Macron à ce sujet puisqu’elle ouvre enfin la voie aux mesures pragmatiques et concrètes.
La protection des mineurs face aux sites pornographiques sauvages est depuis plusieurs années un sujet de préoccupation majeur pour la société, l’entreprise MARC DORCEL et la grande majorité des acteurs de cette industrie.
La protection des mineurs en matière de pornographie a, depuis 5 ans, été réduite à néant par la prolifération de nouveaux sites Internet sauvages appelés « tubes ». La pornographie était strictement encadrée et efficacement limitée sur les réseaux télévision, presse, vidéoclubs et même sur le Web, jusqu’à l’apparition de ces sites qui, au mépris de toutes les lois, ont commencé à déverser du contenu pornographique en masse, sans contrôle d’accès, gratuitement et sans aucune limite éditoriale (contenus dégradants, humiliants, violents…)
Ces sites sont en fait des entreprises pirates, hébergées systématiquement dans des paradis fiscaux, qui monétisent l’audience colossale générée par l’attrait des contenus qu’ils offrent frauduleusement au grand public, mineur comme majeur. Face à eux, les sociétés régulièrement établies et respectueuses des lois, comme MARC DORCEL, se battent seules ; par exemple en obtenant le déréférencement chez Google de 12 000 000 liens de vidéos sauvages.
En effet, Google a reçu de l’industrie du X plus de 350 000 000 demandes de déréférencements ces 6 dernières années !
Dans ce combat, nos entreprises sont démunies sans l’aide de l’action publique.
Comment bloquer efficacement les sites sauvages ?
Ces sites comme leur régie publicitaire sont hors des juridictions européennes et ne respectent aucune loi. La justice française et ses délais n’ont jamais pu être compatibles avec la réactivité de ces activités illégales. Obtenir la fermeture d’un site est quasi impossible et les logiciels de contrôle parentaux seront toujours contournés par les plus jeunes qui les maîtrisent autant que les parents les ignorent.
Pourtant une solution simple et efficace existe :
Convaincre les Fournisseurs d’accès internet de bloquer, sur simple injonction du CSA (dont l’une des missions est la protection du jeune public), les sites qui violent volontairement le code pénal français avec des volumes d’audiences énormes. Les dispositifs légaux comme LOPPSI 2 et les solutions techniques sont déjà en place.
A l’image de la Grande Bretagne qui vient de promulguer une loi au travers son Digital Economy Act 2017, seule une décision politique forte pourra obliger l’ensemble des acteurs, malgré leur réticence idéologique (web sans contrôle…) et leurs intérêts, à mettre ces solutions simples réalistes et applicable immédiatement.
Le groupe MARC DORCEL continuera à s’impliquer auprès des pouvoirs publics pour faire bloquer ces diffusions sauvages et protéger les mineurs.
Gregory Dorcel est disponible pour toute interview à ce sujet sur simple demande au Service Presse de MARC DORCEL.
* Source : Google Transparency Report https://www.google.com/transparencyreport/