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Une partie de pêche

Le soleil déclinant caresse les rivages de Carqueiranne, un petit village de la Côte d’Azur. L’air est empli du chant mélodieux des oiseaux et du murmure rassurant de la mer. Une petite route serpente à flanc de colline, et dans cette quiétude absolue, un joggeur, haletant, trouble l scène de ses pas pressés. *son du joggeur qui halète. Le coureur a grandi ici. Depuis sept ans pourtant, il vit à Paris, loin du calme de la Méditerranée. Revenu pour les fêtes de famille en hiver, il profite comme il le peut du soleil bas qui embrass l’horizon. Après une longue course, les muscles tendus par l’effort, le jeune homme ralentit enfi et s’arrête près du bord de la route. Là, un sentier discret, presque invisible, attire son attention. D’une urgence instinctive, il s’élance, dévalant la pente en direction de la mer. Les broussailles défilent, effleurant ses avant-bras nus et griffant ses mollets tendus. D’ici, des plaques de roc ocre plongent dans l’eau. Devant lui, la mer s’étend, paisible, d’un bleu profond, presque hypnotique. La crique est vide, il n’y a personne. Rien que lui et le paysage. Le joggeur, encore haletant, contemple la Méditerranée. Derrière ses cheveux longs, blonds et humide, un discret sourire caresse son visage. Il a de grandes canines, prêtes à dévorer le monde. Le jeune homme s’accroupit non-loin de la mer, retire ses baskets et son pull d’un geste pressé. Puis il se débarrasse de son t-shirt, l’abandonnant sur la roche. Son corps, encore chaud de l’effort, se détend peu à peu. Une goutte de transpiration naît de son front, une autre glisse lentement depuis ses pectoraux, traçant un chemin sinueux sur ses abdominaux, légèrement poilus. La sueur, fine et tiède, continue de couler sur son ventre avant de s’enrouler dans son nombril. So jogging et ses chaussettes humides tombent à leur tour. Désormais vêtu seulement d’un slip noir, marbré de traces de sueur, le jeune homme inspire profondément. *son d’inspiration
Ses muscles se relâchent, mais son cœur continue de battre plus fort. Il jette un regard autour de lui. Personne. Puis, d’un geste rapide, presque fébrile, il glisse son slip le long de ses cuisses pou le lancer négligemment sur le tas de vêtements déjà amassés. Son corps nu, offert à la brise se contracte légèrement. Un frisson le traverse. Ses épaules vibrent, ses poils blonds se dressent. Son sexe, encore au repos, est cerclé d’un anneau noir en caoutchouc, épousant ses courbes avec délicatesse. Le jeune homme s’approche un peu plus de l’eau. Il s’accroupit, et de ses doigts, en effleure la surface gelée. La fraîcheur saisit sa peau, tandis qu’une nouvelle goutte d sueur glisse cette fois le long de son entrejambe. Elle s’attarde un moment sur ses poils pubiens clairs avant de se faufiler le long de son sexe. La goutte se suspend au bout de son prépuce juste un instant. Le jeune homme se laisse tomber en arrière. Le contact de ses testicules avec la roche froide lui arrache un sursaut. Il s’étire ensuite de tout son long, savourant la sensation de chaque muscle se déployant sur le sol gelé. Son souffle s’alourdit, guidé par les battements d son cœur. Lentement, le jeune homme se caresse le torse. Son sexe comme à gonfler. Se doigts glissent alors doucement vers son penis. Décalottant son prépuce, qui laisse apparaître un gland chaud et humide. Il jette à nouveau un regard hagard aux alentours. Toujours personne. Le jeune homme commence à se masturber. Des embruns caresse sa peau, son sexe continue de durcir. De son autre main, il lèche deux doigts, cherchant une stimulation plus profonde. Avec précaution, sans forcer la pénétration, il caresse son anus. Doucement, juste assez pour éveiller ses sens. Le jeune homme incline la tête en arrière, les yeux fermés s’abandonnant au soleil tiède de cette fin d’après-midi. Son visage transpire, il mouille. La me claque doucement sur les rochers et donne le rythme.
Mais soudain, à quelque mètre de lui, un étrange son le ramène à la réalité. Derrière un rocher, un homme. Cet inconnu marche lentement le long de la côte, une canne à pêche à la main. Ils se sont vus. Notre coureur se redresse brusquement. Son cœur s’emballe, troublé par cette soudaine intrusion. Il attrape précipitamment son jogging et le place devant son sexe, toujours dressé. L’homme, d’une trentaine d’années est légèrement plus âgé que notre joggeur. Sa peau bronzée, par le soleil, est marquée de traces de sel et de terre. Une salopette de pêcheur recouvre son corps doré, et une casquette dissimule en partie son regard. L’homme détourne les yeux, gêné, s’excusant d’un geste avant de poursuivre son chemin. Mais dans le regard du pêcheur, notre coureur semble apercevoir une lueur d’intérêt, discrète, mais perceptible. Le jeune homme patiente. Il faut que son érection se calme. Et après quelques minutes à contempler la mer nerveusement, il se lève, cherchant l’inconnu. Le pêcheur s’est installé à une dizaine de mètres du jeune homme. Bien trop proche pour quelqu’un censé l’éviter. Sa cane à pêche est en place, il a retiré son t-shirt et seules les bretelles de sa salopette reposent désormais sur ses épaules. Son torse est poilu, très poilu. Notre coureur ramasse ses affaires avec hâte et s’approche.
— Pardon, je pensais être seul. Lance-t-il. Sans lui adresser un regard, le pêcheur répond. — Non, t’inquiète, tu peux rester à poil. C’est naturiste ici. Puis… on est entre mecs… Le jogging enfilé à moitié, le coureur insist — Non mais j’parlais plutôt de ce que je faisais... Le pêcheur fixe l’horizon, comme si en détournant le visage, il risquait de perdre sa proi — Pas de soucis. Moi aussi, ça m'arrive d’me branler ici. La vue est belle. La mer claque sur la roche. Le jeune homme sourit, laissant tomber son jogging. — Tu viens souvent ici ? — De plus en plus, depuis que ma femme m'a quitté. Rétorque t-il. Hétéros donc, pense le jeune homme. — Et la pêche alors, elle est bonne ? Il met du temps à répondre, le regard toujours rivé dans le vide. — Ça… ça dépend des jours. Non sans une certaine déception, notre coureur rebrousse chemin. — Bon d’accord, je vais continuer mes affaires ailleurs. Mais en s’éloignant, une proposition inattendue le fait stopper net. — Attends... S’tu veux, j’ai du lubrifiant. Normalement, je l’utilise pour ma vaginette, mais c’est pa mal aussi sans. En fouillant dans son sac, le pêcheur sort un tube de lubrifiant, accompagné du petit étui e silicone. Feu vert. Le joggeur abandonne ses habits et se rapproche, vite, très vite. À peine à portée, il saisit la vaginette des mains de l’inconnu. Les deux hommes n’ont d’autres choix que de se regarder. Ils n’ont jamais été aussi proches.
— Ah tiens, j’ai jamais testé ça. S’exclame le jeune homme intrépide, sourire au lèvre. Déconcerté, le pêcheur s’arrête, gêné. — Euh, attends, elle est pas propre… Mais avant qu’il n’eut le temps de finir sa phrase, le jeune homme avait déjà enfoncé deu doigts dans le jouet. Il mime à présent un mouvement de va et viens semblable à celui d’une pénétration. La texture est douce, légèrement tiède, comme si elle conservait encore la chaleur de son propriétaire. Le sexe du coureur se gonfle à nouveau, et comme pour s’excuser, le voil relever timidement les yeux vers son camarade. Bouche bée, ce dernier ne peut s’empêcher de remarquer l’érection du jeune homme. Après un court silence et d’un naturel inné, le coureur porte doucement la vaginette à son nez, inspirant l’odeur de l’intimité. — Ça sent bon, en plus. Sourit-il. — J’peux l’essayer ? Après tout… on est entre mec nan ? Le pêcheur baisse alors les yeux vers le jouet. — Euh… oui, bien sûr, si tu veux. Faut mettre du lubrifiant là, à l’entrée. Et un peu sur ta queu aussi. Puis après tu... Tandis qu'il décrit aussi professionnellement qu’il le peut le fonctionnement du sextoy, sa voix tremble légèrement, sa respiration s’accélère. Maladroitement, il asperge l’orifice de la vaginett avec du lubrifiant. Puis tend délicatement l’objet au jeune homm Ce dernier se rapproche, le sexe toujours bandé. — Je crois que j’aurais besoin que tu me montres comment on fait. — Comment ça ? Répond le pêcheur.
Le coureur, toujours souriant, pointe l’entrejambe de l’inconnu. Il ne s’en était pas aperçu, mais sous son pantalon de pêche, son sexe est dure, laissant apparaître une bosse, bien visible. Tout en fixant le jeune homme, d’un geste rapide, presque animal, le pêcheur abaisse la fermetur éclair de sa salopette, révélant son bas ventre rond, couvert de poils. Puis tout aussi vif, il attrape son sexe pour le sortir de ses sous-vêtements. Libérant un penis circoncis en pleine érection. Son gland palpite. C’est une mise à nue. Le pêcheur fixe son camarade dans les yeux, avec u mélange de désir et d’inquiétude. Sans un mot, le jeune homme saisit délicatement la main de l’inconnu, comme pour le guider. C’est le souffle court que le pêcheur glisse tendrement so sexe dans l’orifice de la vaginette. Un râle de plaisir incontrôlable lui échappe. Il commenc alors un va-et-vient lent, mais saccadé par l’excitation, les yeux toujours rivé sur son partenaire. Le jeune homme le regarde aussi, fasciné par cette vulnérabilité exposée. Délicatement, il dépose à son tour la main sur la vaginette et accélère le rythme de la masturbation. Les genoux du pêcheur tremblent. Et alors qu’il est sur le point d’exploser, notre coureur se ravise, arborant un sourire des plus malicieux. — À moi maintenant. Le jeune homme retire vite la vaginette du sexe du pêcheur, toujours bandé. Un mélange de fluides dégoulinent alors du jouet. Puis il l’enfile à son tour, d’un geste assuré. Son visage se t de plaisir alors qu’il se branle. Le pêcheur approche doucement tout son corps avant de lui demander. — Tu veux que j’te l’fasse ? Entre deux grimasses, notre coureur chuchote. — Oui stp. Le pêcheur saisit l’objet et commence à masturber son compagnon. Ses mains tremblent mais ses mouvements deviennent de plus en plus sûrs. Les gémissements des deux hommes se mêlent. Les vagues continues de frapper. Leurs souffles chauds se rapprochent, se mélangent comme s’ils partageaient le même air.
Le jeune homme pince ses tétons. Ses abdos sont gainés, bandés. Le pêcheur continue de se rapprocher et accélère le rythme de son poignet. Son sexe effleure la cuisse du coureur si bie qu’un filament de sperme s’étire entre leurs deux corps. Dans un murmure à peine audible, l jeune homme chuchote. — J’peux t’embrasser ? Leurs lèvres se fracassent l’une contre l’autre. Leurs langues s’enroulent, leurs râles se superposent, leurs sueurs se mélangent et leurs corps ne font plus qu’un. Soudain un jet blanc, épais et chaud, jaillit. Depuis le sexe du pêcheur jusqu’au torse du coureur. Le sperme dégouline sur les abdominaux du jeune homme, encore tendus. Surpris, il sourit. Le pêcheur reprend son souffle, encore haletant. Son visage se glisse dans la nuque de so compagnon. — Désolé. Le coureur rit avant de retirer lentement la vaginette de son pénis. D’épais fluides se libèrent e dégoulinent le long de ses testicules. Un dernier râle de plaisir lui échappe. Comme s’il voulait continuer le lien, le pêcheur attrape timidement le jouet avant de le renifler son tour. — C’est vrai que ça sent bon. Une goutte du liquide se fixe au bout de son ne Tendrement, le jeune homme penche son visage et dépose un léger baiser sur le museau du pêcheur. Ce dernier se relève, les joues rouges et cherche à dissimuler le plaisir que lui procure cette douceur. — J’vais m’rincer un peu. Son corps encore vibrant s’arrête au dessus d’une flaque d'eau. À coup d’éclaboussures i nettoie son sexe au repos. Notre coureur le contemple, le sperme dégoulinant sur son torse, sourire au lèvres avant de s’exclamer. — Pas si mal, cette partie de pêche, nan ?
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