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Le Coffret d'Amour - Le scenario sans Pénétration sextoy le Golden Boy 2.0

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Les amants d'à côté

- Elle embrassa du regard son nouvel appartement, satisfaite. Après un déménagement mouvementé, des soirées entières passées sur Le bon coin et 2 virées chez Ikea, ça y est, les choses avaient pris forme : elle était enfin chez elle. Elle s’assit dans son nouveau canapé, un sourire aux lèvres, et s’autorisa à profiter d’un moment de tranquillité bien mérité. Elle se serait bien fait un thé, mais manque de bol elle avait oublié d’en acheter…Il lui faudrait ressortir faire quelques courses à l’épicerie. Mais pour le moment, une pause. La vie était belle, le soleil entrait à flot, la lumière jouait avec les reflets du parquet blond et la rue était silencieuse. Tout était calme. Ou presque. Quelque chose troublait la quiétude de l’après-midi. Un bruit léger, un peu étouffé, qui se répétait depuis quelques minutes et qu’elle identifia soudain : quelqu’un gémissait de plaisir.
- Ah, ces appartements parisiens aux murs fins comme du papier! Ou qu’elle ait vécu, elle avait toujours entendu ses voisins baiser. Il y avait ceux qui criaient très fort en plein milieu de la nuit (ceux-là, elle les détestait). Ceux chez qui en 10 minutes c’était bouclé. Ceux qui recommencaient, encore et encore, et qui n’en avaient jamais assez. Ceux qui faisaient trembler la pièce, et ceux chez qui on n’entendait pas un cri, juste le choc sourd du mur contre la tête de lit. Parfois, ça la dérangeait franchement : qui à envie d’écouter un porno amateur quand on est en retard sur un dossier? On à vu de meilleures bande sons pour bosser…Cela dit, la plupart du temps, ça la faisait sourire, elle montait un peu la musique et laissait ses voisins vivre leur vie. En tout cas, là, il y avait de l’ambiance chez la voisine! Ca commençait à faire un moment qu’elle entendait le crescendo des gémissements, et elle se disait que son mec devait savoir sacrément bien s’y prendre. Il y en a qui avaient vraiment de la chance… Elle tendait l’oreille, mi-amusée mi-curieuse, quand elle entendit une voix s’élever : “lèche moi, par pitié”. Une autre voix répondit, obligeante et empressée “j’ai cru que tu ne me le demanderai jamais”. Deux voix de femmes. Deux femmes baisaient dans l’appartement d’à côté.
- Alors ça, vraiment, elle ne l’avait pas vu venir! Elle se cala plus profondément dans le canapé, surprise, les yeux écarquillés. Son souffle se précipitait un peu, elle se sentait le visage un peu plus chaud, comme après une bière en terrasse. C’était étonnant, mais pas désagréable. Elle glissa une main sous la ceinture de son jean, la posa sur sa culotte de coton et…oui, mais oui, elle était mouillée! Sans réfléchir, elle glisse sa main sous l'élastique de sa culotte, tout contre sa peau. Doucement, elle passe son index entre ses lèvres, elle sent la cyprine inonder ses doigts, elle s’en barbouille les lèvres et le gland du clitoris. Elle aime quand sa chatte glisse. Presque timidement, elle pose un doigt sur son son clitoris. Va-t-elle vraiment se lancer? Est-ce bien elle qui s’apprête à se branler au rythme des ébats qu’elle entend à côté ?
- Elle n’a pourtant jamais eu ce genre de velléités, elle ne s’est jamais sentie spécialement voyeuse ou délurée. Et même, deux femmes ensembles…bon, ok, elle l’a déjà envisagé, comme tout le monde elle à vu des vidéos pornos, mais elle ne s’est jamais autorisée à vraiment y penser. Pourtant, là, c’est clair : son corps réagit, et au quart de tour même! Elle à du mal à y croire: on peut vraiment se découvrir de nouvelles envies là, comme ça, à 30 ans passés? Sous ses doigts qui s’enhardissent, elle sent quelque chose se réveiller. Une envie pressante, un appétit démesuré, un monde de possibilités. Elle imagine les corps emmêlés des amantes d’à côté, leurs poitrines pressées l’une contre l’autre dans le soleil de cet fin d’après-midi. Elle les imagine s’embrasser, le goût de la chatte de l’autre sur leur lèvres, un long baiser à la fois tendre et passionné. Elle ferme les yeux et soupire, un long soupir d’anticipation.
- De l’autre côté du mur, les gémissements montent en puissance et se transforment en cris. Elle imagine sa voisine, la tête enfouie entre les cuisses de son amante. Elle imagine sa langue s’activer. Elle voit dans sa tête la nuque contractée, la main crispée sur une fesse, l’amante qui se cambre de plaisir et, à travers le mur, elle l’entend supplier “Encore, encore, t’arrête pas s’il te plaît!”. Elle non plus ne compte pas s’arrêter. Ses doigts caressent son clitoris, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Elle est impressionnée elle-même de le sentir si dur et si gonflé. Elle se concentre, elle fait monter son plaisir en petits cercles frénétiques.
- Elle à envie d’attraper son sex-toy, elle ne sait plus où il est, elle perd la tête, si, là, dans ce carton, le voilà! Elle le pose juste à l’entrée de son intimité, elle n’à aucune envie de se pénétrer, elle veut juste le laisser là et sentir toute sa chatte vibrer. Ses doigts continuent à s‘activer, elle aime cette sensation de plénitude, l’impression que tout son sexe s’embrase. Petits cercles, petits cercles, elle aime la pointe de douleur dans son clitoris tendu à l’extrême, cette petite pointe de douleur qui décuple son plaisir. Dans l‘appartement d’à côté, les bruits s’amplifient. Elle imagine les doigts de la voisine qui s’introduisent dans la chatte de sa partenaire. Un doigt, deux doigts, juste là, juste comme ça. Des doigts qui se cambrent, se tordent, qui caressent et pressent et poussent et vont chercher les endroits qui font crier. Une main qui cavale entre les cuisses, une langue qui s’active toujours sur le clitoris, des hanches qui ondulent et se pressent contre le visage de la voisine, des hanches qui en veulent plus, encore plus, toujours plus.
- Son souffle s’accélère, sa poitrine se soulève de plus en plus vite. De l’autre côté du mur, elle entend une litanie de “Oh Oui!” qui monte, qui monte, et qui explose dans un cri. Puis le silence, un instant. Elle imagine sa voisine, le regard espiègle, qui s’essuie la bouche d’un revers de la main, et dépose de légers baisers sur le ventre de son amante. Elle l’imagine remonter le long de son corps, de sa peau chaude et douce, et poser la tête au creux de son épaule. Elle voit dans sa tête leurs sourires béats, leurs corps emmêlés, elle croit entendre leur respirations s’apaiser. Mais sa respiration, à elle, est loin de se calmer! Elle veut jouir, elle n’est pas loin, elle le sent au tremblement de ses cuisses, à la contraction qui remonte depuis son ventre. Elle se concentre, elle voit des flashs défiler dans sa tête : des fesses bombées, une chatte gonflée, une main sur un sein, une goutte de lubrifiant qui dégouline sur l’intérieur d’une cuisse, un dos cambré dans le soleil, une bouche qui chuchote “Tu en veux encore?”, le visage de la voisine entre ses cuisses, qui la regarde droit dans les yeux… Elle explose d’un coup, le corps agité de soubresauts, les yeux fermés pour prolonger les images.
- Des éclats de rires dans l’appartement d’à côté…Visiblement, elle aussi à fait un peu de bruit! Elle se laisse redescendre doucement, un grand sourire aux lèvres, un peu essoufflée. Elle savoure l’instant, encore suspendue à ses fantasmes, le corps alangui dans la douce chaleur de l’après-midi qui se termine. Elle à envie de voir leurs visages, elle à encore envie d’entendre leur voix… Maintenant, elle sait où aller pour emprunter du thé !"
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